Dansons la capucine

Brice Lipton, biologiste américain, nous apprend que le cerveau de l’enfant avant six ans est comme un magnétoscope. C’est-à-dire qu’il enregistre fidèlement les images, les sons, les comportements qui l’entourent sans discernement ni libre arbitre. Il charge le disque le « disque dur » de son fonctionnement cérébral par le mimétisme.

Aussi j’ai à cœur de vous partager aujourd’hui une de mes prises de conscience qui pourrait paraitre anecdotique mais qui pour ma part, m’a permis de transmuter des peurs cellulaires bien inconscientes, et cela, dans la légèreté.

Alors voilà… Vous souvenez vous des premières comptines que l’on vous a apprises et qu’ensuite vous-mêmes avez transmis en toute innocence aux enfants qui vous entouraient ?

Pour ma part c’était « Dansons la capucine »
Vous souvenez vous des paroles ? Sinon les voici :
« Dansons la capucine, y’a plus de pain chez nous, y’en a chez la voisine mais ce n’est pas pour nous. Youuu
Dansons la capucine, y’a plus de vin chez nous, y’en a chez la voisine mais ce n’est pas pour nous. Youuu »

J’ai pris soudainement conscience des croyances limitantes que j’avais engrammé dans mes cellules et celles de mes enfants quand ils avaient entre deux et quatre ans avec ces paroles.
Il n’y a pas de pain chez nous : le manque, la rareté, la disette est chez nous
Y’en a chez la voisine : c’est normal que d’autres aient plus que nous
Mais ce n’est pas pour nous : c’est normal de ne pas partager quand on a plus que les autres

 
Dansons la capucine
 

Youu en s’accroupissant ensemble, c’est une position de soumission, le message envoyé à notre cerveau reptilien de la survie est : je suis impuissant et je m’abaisse, je me soumets à ces forces plus puissantes que moi.

Le deuxième couplet, ce sont les mêmes paroles mais à propos du vin. Nous avons donc le pain et le vin et les deux nous échappent. Ce sont les attributs symboliques de la puissance christique et nous acceptons de bonne grâce, avec joie de ne pas y avoir droit.

Alors j’ai écrit une version 2.0 comme dit Lilou Macé, c’est-à-dire une version « nouveau paradigme »
« Dansons la capucine, y’a plein de pain chez nous, y’en a chez la voisine et c’est aussi pour nous.
Dansons la capucine, y’a plein de pain chez nous, y’en a chez la voisine et c’est aussi pour tous » Youu
Le youu : debout, en sautant, les bras en l’air dans une expression d’expansion et de confiance.

Je faisais un long trajet en voiture pendant cette prise de conscience et j’ai passé en revue pour les modifier tous les contes de mon enfance qui avaient engrammés de la peur. Le petit chaperon rouge : c’est dangereux d’être insouciant et confiant. Barbe bleue : la curiosité est mortelle etc.

Chaque comptine que je réécrivais mentalement m’apportait un élan vital supplémentaire que je ressentais par une joie intérieure plus grande et un pétillement cellulaire.

Alors si mon témoignage vous inspire, je vous invite à cette réécriture ludique et joyeuse qui peut libérer de conditionnements passés.

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